Eglises

 

Commune de Roumazières-Loubert

L'église Saint-Jean-Baptiste de Loubert : datée du XIe siècle, elle est la plus ancienne des églises de Roumazières-Loubert. Le bâtiment d’origine est constitué d’une simple nef dont la porte d'entrée est originellement orientée vers l’ancienne motte féodale de Loubert. 

 

L'église de Saint-Martial-de-Chantrezac : datée du XIIIe siècle, sa nef fut considérablement agrandie à partir du XVe siècle par l'adjonction de deux chapelles. Celles-ci présentent une architecture gothique. Les voûtes d'ogives aux nervures prismatiques portent le souvenir des anciennes familles seigneuriales. L'intérieur, récemment restauré, est doté d'un orgue installé à l'emplacement de l'ancien clocher.

 

L'église Saint-Christophe de Roumazières : datée entre le XIe et le XIIIe siècle, elle a la particularité d'être construite en pierres rouges de grès ferrugineux sur l'emplacement d'un aqueduc gallo-romain. Une stèle découverte à l’endroit où se trouvait l'ancien prieuré de la Boulonnie a été transformée en autel. Le bâtiment porte la marque des Feydeau, anciens seigneurs de Roumazières.

 

La chapelle Sainte-Croix du Petit Madieu : elle faisait partie de la Commanderie des Templiers. Les vitraux réalisés par des maîtres verriers de l'atelier du Vitrail de Limoges, sont en harmonie avec l'appareillage irrégulier des pierres aux tons colorés de rouge, de marron et de beige. En 1971, lors d’une restauration, des trous sont apparus dans la voûte. Des poteries de récupération y étaient incorporées en ne laissant apparaître que l’orifice de l’objet, pour améliorer l’acoustique. 

 

L’église Notre-Dame de Laplaud : c’est un petit édifice du XIIe siècle. D'un aspect assez rustique, elle s'appuie sur d'importants contreforts. A l'intérieur du bâtiment, les larges dalles couvrant le sol sont d’anciennes pierres tombales ayant appartenu aux sépultures des seigneurs du château de Chambes. L’église était un lieu de pèlerinage très fréquenté par les paroissiens. Le 15 août, après la procession, on recueillait de l’eau dans la fontaine proche qui avait la vertu de guérir les rhumatismes. 

La chapelle Notre-Dame de l’Espérance: jusqu’au début du XXe siècle, chaque commune dispose de son église paroissiale. C’est en 1804, lorsque les paroisses de Loubert, Laplaud et le Petit Madieu fusionneront, que se posera la question de l’éloignement des habitants avec leurs lieux de culte. Sous la houlette de l’abbé Jean Quichaud, la chapelle sera fondée vers 1955. Même si certains événements ont encore lieu dans les autres églises, la chapelle, avec son emplacement central, deviendra rapidement le lieu de culte principal de la paroisse. 

 
Eglises 1
Eglises 2
Eglises 3
Eglises 4
Eglises 5

 

Commune de La Péruse 

Eglise Saint Pierre aux Liens : ancienne église prieuriale du diocèse de Limoges, elle a été restaurée au XIVe siècle. La nef, aujourd'hui recouverte d'un lambris, possédait quatre travées séparées par des doubleaux détruits. Le faux carré du transept, plus étroit que la nef, devait être recouvert d'une coupole dont la calotte a été remplacée par un plafond. Si la base du clocher est ancienne, son premier étage à trois baies jumelles sur les faces et sa flèche sont modernes. L'église est inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1980. 

 

Commune de Suris

La chapelle de chez Chabernaud : elle était le siège d’un petit prieuré dépendant du prieuré des Salles Lavauguyon. Elle a été détruite il y a peu. 

 

La chapelle Saint-Jean Baptiste de Béraudet : maison templière puis hospitalière située à proximité de l’ancienne voie romaine, il n’en reste plus aucun vestige aujourd’hui. Elle constituait un oratoire de la commanderie hospitalière du Mas Dieu. 

 

L’église Saint-Genis : datée du XIIIe siècle, elle contient une chaire en bois sculpté du XIXe siècle inscrite à l’inventaire des monuments historiques au titre des objets en 1994. A découvrir également une cuve baptismale du XIIIe siècle, un tabernacle en bois sculpté partiellement doré de la fin du XVIIe siècle classé depuis décembre 2019 et des vitraux réalisés en 1896 à Angoulême qui représentent les deux saints patrons de l’église Saint Genès et Saint Louis. 

 

 

Commune de Mazières

L’église Saint-Sulpice de Mazières : cette église dite romane serait construite sur une source dont les résurgences sont à l'origine des deux fontaines de dévotion de la commune. Une est située dans le bourg et alimente le lavoir. Selon la légende, Saint-Sulpice, évêque de Bourges au IVème siècle, de passage à Mazières, aurait laissé tremper un pan de son manteau dans le creux de la vieille fontaine, ce qui, depuis, dota ses eaux de vertus spéciales.

 

Commune de Genouillac 

L’église Saint-Martial Saint-Yrieix aurait bâti une première église en ce lieu y créant un prieuré, offert en 833 à l’abbaye Saint-Martial de Limoges. Les fidèles se rendaient à l’église pour prier Notre-Dame du Bon Secours. Elle était également très fréquentée au moment des dévotions à la fontaine Saint-Martial, située à proximité de l’ancien lavoir.

La chapelle Saint-Jean-l’Evangéliste-de-Fontafie : Cette chapelle qui était à l’origine dédiée à Notre-Dame fut édifiée en 1940. C’est Jean Audouin directeur des Grandes tuileries mécaniques Perusson et compagnie de 1937 à 1957, et également ancien maire de la commune, qui fit construire cette chapelle, promise à sa femme. L’édifice religieux se situait alors dans l’enceinte même de l’usine.