Châteaux/Logis

Commune de Roumazières-Loubert

Château de Chambes : il s’agit d’un logis daté du XIIIe siècle, dont la construction s’est achevée au XVIe siècle. Le bâtiment est composé d’un corps principal à base rectangulaire, surmonté d’étages, flanqué de deux tours provenant de la construction originelle. Son pavillon carré, situé latéralement, au toit pyramidal, semble de construction récente (XVIe siècle). Le château est protégé par une enceinte extérieure et possède des dépendances. La totalité du château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 8 décembre 2009.

 

Château de Peyras : ses origines sont datées du XIe siècle. Le bâtiment a possédé cinq tours : deux tours carrées et trois rondes. Il n’en reste aujourd’hui qu'une seule, coiffée d'une poivrière couverte de tuiles plates. L'intérieur du bâtiment possède une salle basse qui communique avec une chapelle à huit arcades situées dans la tour du logis. Le corps de logis oriental et la tour cylindrique nord-est du château ont été inscrits aux monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1998. Le château de Peyras est ouvert à la visite sur demande, pour plus d’informations contactez Mme Broin au 05 45 71 25 25. 

 

Château des Sablières : le château des Sablières est bâti entre 1856 et 1859 avec des pierres provenant de la démolition, en 1857 des 5 bâtiments du hameau de La Barre situé à proximité. C’est Louis François Marchand, notaire à Chasseneuil, qui le fait construire. Cette demeure est classée « hors classe » avec ses 10 fenêtres sur la matrice cadastrale de l’époque.

 

Le logis de La Faye : un extrait d’arpentage de 1747 décrit La Faye comme « une maison composée d’un pavillon, lequel est composé d’une chambre haute et une maison à deux chambres basses, une grange, un cellier, portion de cour et jardin… appartenant au sieur Puirichard contenance : 123 carreaux », soit environ 2170 mètres carrés. A l’époque, il comptait un porche sous lequel passait le chemin communal, il reste derrière la maison, deux grosses bornes qui protégeaient les angles des murs au passage des charrettes. 

 
Chateaux 1
Chateaux 2
Chateaux 3
Chateaux 4
Chateaux 5
 

Le domaine des Essarts : cette propriété datant du XVIIe siècle appartenait au sieur Carron (1686) puis à Jean Cordeau de la Plante dont l’arrière-petite-fille Sophie, épousa Nicolas de Verdilhac, qui fut maire de Loubert.  Un calvaire en pierre, visible depuis les fenêtres des Essarts, fut érigé au XIXème siècle à la mémoire du jeune Acaste de Verdilhac, âgé d’à peine vingt ans, qui mourut d’une chute de cheval en 1827. 

 

Le château de Chantrezac : à ce jour, le château a presque entièrement disparu. Il appartenait, au XVe siècle, à la famille Estourneau puis, au début du XVIIe siècle à la famille de La Breuille. Les blasons des deux familles sont présents dans l’Eglise. A la fin du XVIIIe siècle, le château passe entre les mains de quelques rentiers qui veulent placer leur argent. Puis, à la fin du XIXe siècle, les familles Rouhet et Lévêque qui possédaient une grande partie des métairies de Chantrezac font construire des maisons. On suppose que le château aura été démoli à cette époque, pour servir de carrière. 

 

La commanderie du Petit Madieu : faisant partie de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, la commanderie du Petit-Madieu dépendait de celle du Grand-Madieu. Elle parait dater des Templiers, ordre religieux hospitalier et militaire. La plupart de ces commanderies étaient des ensembles de bâtiments agricoles sur des terres attribuées par la générosité de quelques seigneurs d’où les Templiers pouvaient tirer leurs ressources les plus sûres sous forme de blé, de vin, d’huile ou encore de bétail.

 

La motte féodale de Loubert : la motte de Loubert élevée de 3 mètres, domine à 30 mètres environ de hauteur le cours de la rivière. Les ruines d’un vieux pont du moyen-âge, l’église et les quelques maisons du village s’étagent sur le flanc d’un vallon qui, du côté sud, descend vers le pont. Grâce à des déblais exécutés en 1878, un massif rectangulaire est découvert, servant de fondation à la tour. Sa position géographique était fort intéressante en raison d’un vieux chemin qui, passant la Charente, sur le pont, aboutissait plus loin, au « port de Manot », gué établi sur la Vienne.

 

Commune de Suris

Le château du Chambon : au confluent de la moulde et de la Charente, détruit au XIXe siècle, il dépendait de la châtellerie de Loubert. Une pierre de récupération figurant les armoiries des seigneurs du chambon est visible dans l’église de Suris, à l’angle de la chapelle de la vierge.